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 Shut up, or I kill you [PV June]

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MessageSujet: Shut up, or I kill you [PV June]   Shut up, or I kill you [PV June] Icon_minitimeMer 20 Mai - 15:19


Shut up, or I kill you

Il y avait ce type. Cet homme qui plaisait à Léonidas plus que tout, en tout cas, pour servir de bêta. Du genre calme et tacticien, un peu trouillard, mais avec une force mentale qu’il cachait trop bien, qu’il refusait de percevoir. Léo, stalker qu’il était, l’avait déjà repéré depuis des jours, lui tournait autour, le titillait.
Et puis vint, le grand jour où l’Alpha décida de lui parler. De lui expliquer « toi et moi on peut faire affaire ». D’en faire son bêta, qu’il rejoigne sa meute, qu’il puisse se sentir toujours plus puissant. Léonidas était prêt, tout fier dans sa prestance, il fit face à l’homme avec un air dur et glacial, dans cette ruelle déserte, au petit matin. C'était avant d'aller en cours, qu'il avait décidé d'agir, il avait même pris son sac de cours sur son dos, persuadé que l’affaire serait pliée en moins de deux, persuadé que tout irait bien. Après tout, de ce qu’il avait pu comprendre, cet homme cherchait la puissance, chose que Léonidas pouvait lui offrir sans soucis.
Alors, face à cet homme, qui avait à peine quelques années de plus, Léonidas laissa déferler sa force. Personne ne les voyait, il était encore trop tôt, et ils étaient dans une ruelle désertique. De fait, il vit le visage de celui qu’il désirait faire son bêta, blêmir. Le loup montra sa bestialité, expliqua, sourit, et attendit.

Sauf que cela fit fuir bien évidemment, ce futur-bêta qui ne voulait pas en devenir un. Léo, constatant de ce fait, décida de le poursuivre.
Il ne mit pas longtemps avant de le rattraper. Un humain courait beaucoup moins vite qu’un loup. Il tenta de le raisonner, de lui expliquer, de lui prouver a quel point il était bien de devenir fort, de devenir un loup. Il ne lui cita que les avantages, mais l’humain sentait les inconvénients. L’inconnu, qui décidément n’aura jamais de nom, parlait de pleine lune, de contrôle perdu, de soumission qu’il ne désirait pas, et d’un enfant qu’il avait, et qu’il aimait. De fait, il refusait obstinément de devenir un loup-garou. Non non disait-il, se débattant, effrayé, n’osant pas hurler.
Et Léonidas comprit que c’était peine perdu. Pour le moment. Il comptait bien revenir, et continuer de le forcer. Jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il désire. Parce que Léo était ainsi : têtu comme une mule. Alors il le menaça. Si tu me dénonces, je te tues. Si tu dis quelque chose sur moi, je t’éclates. L’homme promis qu'il ne dirait rien. Fit oui oui oui de la tête.
Léo le laissa partir, mais quand l’humain cru qu’il était débarrassé, et qu’il pouvait souffler, le brun le suivit en silence. Les loups avaient beau être des grosses bêtes, ils avaient parfois des techniques de ninja ou de félin. La preuve en est que Léo pu suivre l’homme sans se faire repérer.
Pendant quelques mètres durant, la distance qui les séparait était suffisante, pour que l’humain ne comprenne pas qu’on le suivait. Il ne se méfiait de rien, bien que tout de même, il se fût retourné de temps en temps, au cas où que Léonidas se jette sur lui pour le forcer. D’ailleurs, l’humain sans nom était surpris. Que ce loup féroce ne l’ait pas forcé. Mais Léo n’était pas idiot : il n’avait pas envie de bêtas qui une fois leurs pouvoirs obtenus, feraient tout pour fuir de la meute. Il ne le forcerait pas totalement. Pas comme l'humain l'imaginait en tout cas.

Et puis, voilà que l’humain se sentit si bien, et si rassuré, qu’il cru bon de se dire que si ça se trouve, Léonidas était loin. Qu’il ne l’entendrait pas. Qu’il ne ferait rien. De fait, il se tourna, vérifia qu’on ne le suivait pas, ne vit pas l’ombre du loup qui le guettait, et se saisit de son téléphone. Il allait juste appeler sa meilleure amie. Pour lui dire, lui raconter l’histoire effrayante qu’il venait de subir. Mais Léo était là. Léo l’entendit et le pressentit. A peine l’homme eut commencé à dire « Faut que je te raconte ce que je viens de vivre, avant que j’arrive au boulot », que le loup se jeta sur lui, l’attrapa par derrière, et silencieusement le menaça du regard, de fermer sa bouche, sinon il l’égorgeait sur le champ.
L’homme sursauta, se doutant qu’il allait devoir raccrocher, se dit que s’il hurlait, le loup le tuerait avant, et décida de raccrocher en rassurant sa meilleure amie. Léo eut un sourire perfide.

- Parfait. Tu as raccroché.

Ce fut à ce moment là, que Léonidas voulu lui trancher les artères. Commençant déjà à l’étrangler au moins pour lui briser les cordes vocales
Ce fut à ce moment là, qu’un hurlement strident survint devant eux. Un cri si fort, que les oreilles surdéveloppées du loup, en pâtirent plutôt. L’Alpha lâcha sa proie, plaquant ses mains contre ses oreilles de douleur.
Il se retourna, et c’est là qu’il vit cette fille. Elle venait d’arriver au bout de la rue. Elle paraissait normale, mais bon sang, qu’est ce qu’elle avait du coffre. L’Alpha ne l’avait pas repéré parmi toutes les odeurs qui les entouraient, vu que la distance qui les séparait, était grande, de quelques mètres au moins, et qu’il avait été trop concentré sur cet imbécile.
Seulement, un détail le titilla. Comment cette fille avait fait pour voir d’aussi loin, ce qu’il se produisait.
Léo, reprenant sa concentration en main, le plus rapidement possible, attrapa sa future proie, qu’il s’apprêtait à tuer, et s’avanca rapidement vers cette fille. Quand à peine quelques centimètres les séparèrent, il la fixa avec son air glacial, et l’attrapa, de sa main libre qui ne tenait pas l’humain qui servait de chiffon pour le sol, actuellement.

- Je sais pas d’où tu sors ta voix, mais ferme là.

Et voilà. Ca faisait un autre témoin, et l’histoire allait devenir compliquée à présent. C’était cela, d’être brutal. On s’embourbait dans des histoires qui nous dépassait, surtout quand on ne se préparait pas assez.
L’humain, voyant qu’il y avait quelqu’un d’autre, décida de murmurer un petit : « Aidez-moi » pendant que Léo menaçait toujours la fille.
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